La psychologie positive c’est quoi ?

Ma définition en tant que thérapeute peut se résumer ainsi :

Explorer tout ce qui va bien « chez nous » afin d’améliorer sa vie et ses modes de fonctionnement. La psychologie classique se centre sur les dysfonctionnements alors que la psychologie positive se centre sur ce qui fonctionne bien afin de le comprendre, le maintenir et l’intensifier.
RÉÉQUILIBRER LE REGARD et ainsi contourner le biais de négativité dans un principe de modifier notre rapport aux événements.
Cette science rejoint intensément mon métier de sophrologue et praticienne en hypnose, dont tout le travail consiste à créer une alliance avec le patient afin de lui permettre d’être autonome et acteur de son amélioration.
L‘entrainement sophrologique vise à mettre entre parenthèse toutes les connaissances, tous les a priori, tous les jugements…afin de poser un nouveau regard sur les événements : « comme si c’était la première fois ».
La sophrologie, l’hypnose, permettent aussi ce RÉÉQUILIBRAGE DU REGARD.

C’est pour cela que ma formation est constituée de ces 3 piliers qui sont : la sophrologie, la psychologie positive et l’hypnose médicale.

Je vous laisse vous imprégner de ces quelques mots et reste à votre écoute.

Avant d’aborder ce sujet, avec mon regard de sophrologue, je vous laisse découvrir ces quelques mots de Martin Seligman, pionnier de la psychologie positive dans les années 90 :

Interview réalisé par le journal « PSYCHOLOGIES », mis à jour le 21 mars 2019 par Lucien Fauvernier.

Psychologies : La psychologie positive est parfois perçue comme une injonction au bonheur, qu’en pensez-vous ?

Martin Seligman : « Je dirais simplement que cela n’a rien à voir avec la psychologie positive. Cette critique de la tyrannie du sourire m’amuse particulièrement, car la première chose que je dis aux journalistes en interview, c’est de ne pas illustrer leur article avec un smiley souriant. La psychologie positive n’a rien à voir avec un cliché stéréotypé du bonheur : sourire, être marié, tout le temps de bonne humeur… Selon moi, la psychologie positive repose sur cinq points qui forment l’acronyme « PERMA ». Le premier P renvoie à nos
émotions positives, qui doivent être cultivées, développées et valorisées. Le E correspond à l’engagement envers les autres et le présent. C’est être complètement dans ce que l’on fait notamment lorsque nous échangeons avec quelqu’un. Le R ensuite, invite à tisser de bonnes relations avec les autres, à être bienveillant en quelque sorte. Le M nous questionne sur le moteur de nos vies : que voulons-nous vraiment ? Le A vise à la réalisation de nous-mêmes grâce à nos grands accomplissements tels que relever des défis, s’investir dans ce qui compte vraiment pour nous. La psychologie positive n’est donc pas un simple vernis de bons sentiments ou de pensée positive factice. Elle invite à s’investir pleinement dans la vie pour notre bonheur et celui des autres. Quiconque pense que la psychologie positive, c’est simplement sourire et faire semblant jusqu’à y parvenir, n’a lu aucun texte sérieux sur le sujet. »

C’est lors d’une conférence, alors qu’il était président de l’APA (Association Américaine de Psychologie), que Martin Seligman signala une chose qu’il considérait importante :

« La psychologie avait besoin d’un nouveau cap, il était nécessaire d’étudier d’un point de vue scientifique tout ce qui rendait heureux l’être humain. ».

La psychologie positive est l’approfondissement de l’étude des émotions positives d’un point de vue scientifique et rigoureux, vérifiant quels processus dynamiques et situations, peuvent avoir un plus grand impact sur notre santé, notre rendement et notre niveau de satisfaction générale dans la vie.
Elle permet ainsi de travailler sur les ressources et non uniquement sur les carences et/ou difficultés

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